Holà !

Voilà déjà une semaine que nous sommes arrivés à Tarija. Nous resterons ici jusqu’à début décembre, période à laquelle l’école où nous travaillons comme volontaires se termine et laisse place aux grandes vacances d’été. Notre projet pour la suite du voyage est de descendre au Sud du continent en bus/avion et de remonter en pédalant, si l’envie et les capacités le permettent, jusqu’en Colombie.

 

Mais pour l’heure, nous profitons pleinement de notre expérience à Tarija. Seulement une semaine que nous vivons dans cette ville, et nous nous sentons déjà très bien. Tellement de choses à vous raconter, c’est difficile de savoir par quoi commencer !

 

Nous vivons dans un quartier populaire en périphérie, situé sur une petite colline au pied des montagnes. Notre petit appartement dispose du minimal dont nous avons besoin pour vivre et nous le complétons petit à petit. On a même le luxe d’avoir des douches chaudes ! Le quartier est relativement calme, avec plusieurs petites échoppes (tienda), coiffeurs, restaurants. L’école où nous travaillons se trouve aussi dans ce quartier, à une quinzaine de minutes à pied. Un petit bus, appelé « micro », nous amène au centre-ville où nous avons déjà nos habitudes ; nos cafés favoris, notre stand d’empanadas préféré et notre vendeuse de jus de carotte fétiche ! La ville est relativement calme et plaisante avec la musique qui est omniprésente ! Je suis à l’instant en train d’écrire cet article depuis notre chambre, et des musiques s’apparentant à de la cumbia me parviennent, avec des cris et rires de boliviens qui fêtent. Il est dimanche, 22h00 et ils n’ont pas l’air d’être prêts de s’arrêter ! Ces mélodies créent une atmosphère chaleureuse et festive. Et devinez quel est le tube du moment qu’on entend à tous les coins de rue ?! … Eh oui, DESPACITO !

D’ailleurs, elle convient bien avec la façon de vivre des boliviens : « despacio » (lentement). Pas de stress, on prend le temps de faire les choses et on n’est pas à une minute près ou à un jour près. On s’adapte à ce mode de vie, et c’est plaisant de prendre le temps de faire les choses sans courir après le temps. Les connexions wifi suivent aussi ce mode de fonctionnement. Cela explique peut-être le temps qu’on a mis avant de donner des nouvelles sur le blog ;)  

 

Concernant l’apprentissage de l’’espagnol, c’est aussi « despacito ». Pas toujours facile de communiquer, mais on fait au mieux. Notre manque de compréhension engendre parfois des situations rigolotes… Croyant avoir compris la question de notre propriétaire après notre première nuit dans l'appartement, et pensant qu’il nous demandait si on avait bien dormi, je lui réponds fièrement « muy bien ! » ; en fait, il nous proposait du café ou du thé.

Un soir, on décide d’aller manger au mercado central, un endroit rustique et authentique et qui ne fait pas vraiment envie, mais on se lance ! On déguste un « Saice », plat typique de Tarija avec riz, patates, viande et sauce. Pas de regret, c’est délicieux. Jonas veut le faire savoir à la cuisinière et lui lance un « muy caro ! » Il a confondu « caro » (cher) avec « rico » (bon).

On espère que ces situations, bien que souvent drôles, seront de moins en moins fréquentes grâce à nos cours d’espagnol et nos matinées à l'école! On vous en parlera dans le prochain article.

 

On vous embrasse.

 

A + J.