FAQ


Premièrement, on tenait à vous remercier encore et encore pour les nombreux commentaires laissés qui nous font toujours énormément plaisir. On ne prend pas souvent le temps d’y répondre mais on prend toujours plaisir à les lire.

Pour partir des commentaires laissés, pour se diversifier et pour augmenter l’échange, nous voulions tenter l’expérience d’écrire un prochain article sous forme de « questions-réponses ».

Le concept est simple, si vous avez une interrogation particulière au sujet de notre voyage, lancez-vous et posez-nous une question dans les commentaires de cet article. On tentera d’y répondre dans l’article suivant. En espérant que ce ne soit pas un trop gros flop et qu’on doive à nouveau se résoudre à un monologue lors de nos prochains récits, n’hésitez pas à nous demander ce qui vous turlupine. Lâchez-vous, il n’y a pas de tabou !

 

Et pendant ce temps-là, nous avons traversé le Chili dans sa largeur en découvrant ses nombreuses facettes. Nous avons eu un panel – certainement non exhaustif mais déjà suffisamment impressionnant - de l’hostilité de la nature qui se répercute sur les diverses régions de ce pays coincé entre l’océan et les Andes ; les indications nous informant que nous nous trouvons dans une zone d’éruption volcanique nous ont accompagnés durant notre traversée du magnifique parc naturel Conguillio. Puis c’est les incendies qu’on a évité de quelques heures lors de notre périple sur la Panaméricaine. Quelques 200 kilomètres sur l’autoroute qui nous ont permis de bien avancer au nord, relativement en bonne sécurité sur notre bande d’arrêt d’urgence « privative ». On découvre une véritable vie sur cette double-voie : des petites échoppes vendant du « mote con huesillo » (un jus de pêches déshydratées accompagné de blé cuit) qui entrecoupent la bordière. Les chauffeurs s’arrêtent donc sur la bande d’arrêt d’urgence pour aller se restaurer ; des poules qui se promènent à quelques mètres des voies ; des camionneurs tout sourire nous klaxonnant depuis la voie d’en face ; des arrêts de bus ou encore des auto-stoppeurs ; les péages en dépassant la file de voiture et en évitant la barrière (encore plus vite qu’avec la carte magnétique de Maitre BB) ; des stations-services qui se transforment en campings improvisés…

Et pour finir, nous arrivons sur la côte pacifique comme si nous descendions de Ste-Croix un jour de beau dans la « peuf » yverdonnoise… Une chute de dix degrés et un épais brouillard qui, paraît-il, est parfois présent à cette période de l’année quand le vent est couché. Et c’est ici que les panneaux indiquant les voies d’évacuation en cas de tsunami nous attestent un risque naturel supplémentaire encouru par les chiliens. Un pays de haut risque mais où les habitants semblent à présent bien informés ; nous ne ressentons aucun stress de leur part concernant ces catastrophes potentielles. Quant à nous, on avoue qu’avant de fermer l’œil dans notre tente montée sur une ancienne coulée de lave, dans la forêt ou sur la plage, on espère que la nature sera clémente pendant la nuit…


J + A.